Plateau de l’Oule depuis le Gleyzin

Le projet initial était de monter à l’Aup Bernard (cabane), mais la présence d’un troupeau de moutons sur le sentier nous a quelque peu refroidis. Enfin… ce sont surtout les patous qui gardent le troupeau qui nous ont fait changer d’avis. Comme nous avons déjà fait la montée au Chalet du Bout, nous avons décidé de monter en direction du Chalet de l’Oule.

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(Presque-)Grand Rocher depuis le Barioz

Météo assez fraiche en ce jour, et c’est ce pourquoi nous ne sommes pas montés au sommet. En arrivant juste en-dessous de celui-ci, nous voyons les nuages défiler à grande vitesse, poussés par un vent plutôt froid, dans une ambiance assez surréaliste (dommage, ça ne rend absolument pas en photo). Ben… tant pis !

Direction plein nord, pour essayer de trouver une combe où manger, avant de descendre par un « raccourci pépère » : on a erré sur le plateau avant de finir par retomber sur le sentier raquettes au-dessus des barres rocheuses, on a traversé de niveau pour rejoindre le sentier de montée, puis Jéromine a donné de sa personne pour savoir si oui ou non le fil à vaches était alimenté…

La Cochette

De l’eau et du bonheur

On commence par « De l’eau et du bonheur », en deux longueurs. Même si le rocher n’est pas des plus sains, la grimpe est belle et soutenue.

De l’eau et du bonheur, L1

Les cotations ne sont pas données, en tous cas. En arrivant au premier relais j’ai déjà les bras à moitié fumés. Et la seconde longueur ne va pas arranger les choses.

Deux rapides rappels nous ramènent au pied de la paroi, d’attaque pour une seconde voie : la Fissure Jaune !

La Fissure Jaune

Pour cette voie, on passe par l’attaque « rénovée » : la première longueur de « Ça bute dans l’dur » qui, bien que côtée 6a, nous semble plus simple que les deux précédentes.

La longueur en question est reconquise par la végétation, mais se laisse franchir.

Puis c’est le moment de partir dans L2, une belle fissure qui, si on en croit mon père, « rappelle le Verdon ». Le début a en effet l’air magnifique, mais assez rapidement le rythme ralenti devant les pas retors. Puis, on passe dans une zone de rocher pourri. Au relais je refroidis pas mal, et je suis de moins en moins motivé.

La fissure jaune, L2

Puis la longueur passe dans une zone de rocher pourri avec un pas difficile, avant d’amener à un relais sur un pilier. C’est là que nous comprenons la méprise : nous avons zappé R2. Bon, ben… tant pis.

Le relais est aérien, peu confortable, et le pilier sur lequel il est placé ne m’inspire guère confiance. Je suis plus rassuré une fois de retour à R1.

Après cette longueur un peu plus corsée que prévu, nous avons notre compte, il est l’heure de redescendre au parking.

L’Écoutoux : L’arête à Jojo

Voilà une arête qui était dans notre to-do list depuis un certain temps. L’approche est courte, et le rocher intéressant : un beau calcaire globalement très sain et sculpté par l’eau.

Le rocher de l’arête

La progression est assez aisée (se fait bien à corde tendue), rapide (1h30 pour l’arête en prenant notre temps), et offre une vue agréable sur les environs. Par contre, le couloir de descente en versant sud est assez casse-gueule, et doit être évité en cas ou après une pluie.

Partie grimpante et aérienne

Pour voir les photos, c’est par ici.