Pour une fois, on a réussi à aligner les astres : le petit est en vacances chez ses grands parents, on a de la disponibilité et les prévisions météo sont bonnes (ce qui, vu le mois de juillet pourri qu’on a eu, est assez exceptionnel pour être signalé). Le refuge est réservé pour vendredi soir, on a deux jours pleins à passer en montagne !
Update du 02/01/2022 : la vidéo de la sortie est disponible.
Il eût été dommage de descendre dans le secteur (Saint-Bauzille de Putois) et de ne pas en profiter. C’est ainsi qu’après avoir passé la journée à sécher au bout de nos stats, nous avons passé une partie de la soirée à sécher au bout d’une corde de grimpe.
Après 10 mois sans avoir pratiqué, le 4c+ d’échauffement nous met une petite claque. Mais on finit par passer, et par jeter notre dévolu sur une 5b pas trop éloignée, qui se passe plutôt bien en Dülfer.
La tour du Thaurac vue depuis la vire d’où part « Les cinq sens »
On commence par « De l’eau et du bonheur », en deux longueurs. Même si le rocher n’est pas des plus sains, la grimpe est belle et soutenue.
De l’eau et du bonheur, L1
Les cotations ne sont pas données, en tous cas. En arrivant au premier relais j’ai déjà les bras à moitié fumés. Et la seconde longueur ne va pas arranger les choses.
Deux rapides rappels nous ramènent au pied de la paroi, d’attaque pour une seconde voie : la Fissure Jaune !
La Fissure Jaune
Pour cette voie, on passe par l’attaque « rénovée » : la première longueur de « Ça bute dans l’dur » qui, bien que côtée 6a, nous semble plus simple que les deux précédentes.
La longueur en question est reconquise par la végétation, mais se laisse franchir.
Puis c’est le moment de partir dans L2, une belle fissure qui, si on en croit mon père, « rappelle le Verdon ». Le début a en effet l’air magnifique, mais assez rapidement le rythme ralenti devant les pas retors. Puis, on passe dans une zone de rocher pourri. Au relais je refroidis pas mal, et je suis de moins en moins motivé.
La fissure jaune, L2
Puis la longueur passe dans une zone de rocher pourri avec un pas difficile, avant d’amener à un relais sur un pilier. C’est là que nous comprenons la méprise : nous avons zappé R2. Bon, ben… tant pis.
Le relais est aérien, peu confortable, et le pilier sur lequel il est placé ne m’inspire guère confiance. Je suis plus rassuré une fois de retour à R1.
Après cette longueur un peu plus corsée que prévu, nous avons notre compte, il est l’heure de redescendre au parking.
On cherchait quelque chose de grimpant, avec pas trop d’approche et autour de Chamonix. Les deux secteurs concurrents étaient les gorges de la Veudale vers Émosson, et le bassin Index/Floria. Plus proche, avec moins d’approche, notre choix s’est porté sur le second secteur.