Ben Nevis : voie normale depuis Glen Nevis

Bon, au départ on ne devait pas le faire… Au départ. Puis, à quelques jours du départ, posés au camping du Glen Nevis, l’idée s’était glissée en nous. La possibilité de pouvoir se faire une grosse rando sans avoir à reprendre le volant est appréciable (d’autant que 2 000 km sont prévus pour rentrer à la maison).


Nous partons donc au petit matin du camping, direction le « tourist centre » du Glen Nevis, point de départ du sentier. Celui-ci est pavé, ce qui semble normal au vu de la fréquentation et des sections non pavées : on dirait les tranchées de Verdun…

Le sommet est dans les nuages, mais cela ne nous décourage pas. Nous gagnons rapidement le replat intermédiaire et son lac, l’occasion d’une pause photo.

Puis c’est la montée en direction des nuages, et accessoirement du sommet. La végétation rase cède rapidement la place aux cailloux ; et la vue sur la vallée et la mer cède la place aux nuages. Plus nous montons, plus ça se refroidit. Et pendant ce temps, les petites montées — celles qui font croire que le sommet est juste au-dessus avant de révéler un replat puis une autre montée — s’enchaînent.

En approchant du sommet, des petites tâches de neige apparaissent, probablement accumulées par le vent. Nous passons devant les sorties de deux goulottes, et pensons qu’elles doivent être plus accueillantes l’hiver.
Enfin vient le sommet, les ruines de l’ancien observatoire, son abri spartiate, ses nuages (avec seulement 10 jours sans nuages par an, cela ne nous étonne pas)… Le retour sera rapide, les degrés remontant à l’inverse de l’altitude.
Au total, nous aurons marché pratiquement 7 h.

Et le lendemain… le sommet est dégagé pour la journée !

 

Sentier de montée
Sentier de montée
Le lac intermédiaire
Le lac intermédiaire
Moutons suspendus
Moutons suspendus
Abri sommital
Abri sommital