Refuge de Morbier depuis le Penon

Départ skis aux pieds du parking, direction le refuge de Morbier, en empruntant la route du Lindar (RD32A).
Comme c’est assez monotone et assez long, nous décidons de couper à travers la forêt au niveau du chalet forestier (1050 m), pour atterrir directement sur le tronçon supérieur. Nous étions pour cela censés suivre un sentier. Raté !

Nous arrivons quand-même sur la branche supérieure de la route, et poursuivons jusqu’au chalet. Pause-repas, puis nous entamons la descente à skis. Après environ cent mètres, nous déchaussons et entamons la phase de portage. En forêt, il n’y a pas assez de neige et nous touchons régulièrement.

À la faveur d’un champ, nous apercevons un sanglier qui remonte dans notre direction. Il ne nous voit pas, absorbé dans sa recherche de nourriture. Au bout d’un moment, il nous remarque et s’en va. Nous décidons de descendre par le champ. Cette portion, bien que courte, aura sauvé la descente. Nous arrivons à quelques encablures de notre point de départ.

Le Sapey : depuis Venosc

Départ à 11h de Venosc pour une randonnée qui nous a été vantée comme « ensoleillée », mais sans le soleil. Ben alors, il est où ? Pourtant, malgré son absence, nous avons vite chaud.

Le sentier s’élève lentement en balcon au-dessus de la vallée du Vénéon. Nous passons un premier passage câblé, une dalle recouverte de neige qui va nous faire danser… Puis nous continuons tranquillement. Vers 1250 m, nous passons au soleil, enfin ! La température remonte d’un cran, le thermomètre affiche entre 20 et 25 °C au soleil…

Conséquence des températures printanières, le dernier couloir, câblé, ne contient plus la moindre trace de neige.

Après une bonne pause-repas sur l’épaule au-dessus de ce couloir, nous repartons en sens inverse, retour à Venosc. Le soleil est encore plus présent qu’à l’aller.

Sur le chemin du retour

Pic du Pin : approche de la face NW

Départ de Prabert à 10h direction le Pic du Pin, pour réaliser la face NW, sous une météo qui n’est pas celle annoncée la veille. Il fait en effet relativement beau, et, point important à noter, le regel n’est pas présent… Bon, tant pis. Nous nous lançons malgré tout en direction de notre objectif du jour, jusqu’à arriver près du habert pré-cité.
Là, nous optons pour une fin d’approche « pleine face ». Mal nous en prit, puisque nous avons joué à la roulette nivo : je pose un pied, est-ce que ça va tenir ou est-ce que je vais m’enfoncer ? sur environ 300 m de dénivelé, avec une pente relativement soutenue.

Nous bénéficions heureusement d’un peu de soleil, mais ça ne dure pas. Les nuages se rapprochent, et nous passons rapidement au jour blanc… Pause repas au pied de la face, une chose est sûre : avec la qualité de la neige, nous allons nous faire ch**r à monter cette face. Du coup, nous redescendons, contents de la promenade.

La descente se fait partiellement sur les fesses pour certains, un bon moyen de s’affranchir de la portance aléatoire de la neige.

Pendant la descente (cliquer pour accéder à l’album complet)

Crête du Moine

Départ de Noirecombe pour une petite randonnée « juste en face » histoire de profiter du soleil. La neige est présente seulement dans quelques recoins sombres, ne recevant jamais le soleil. Le ski, ce sera pour une autre fois…
Malgré le soleil, il fait relativement froid (environ 3 °C au départ) ; mais la montée nous réchauffe. Après une bonne côte en forêt, nous débouchons dans les alpages de la crête, avant de redescendre par un combiné piste forestière – sentier.

Traversée d'un couloir avalancheux
Traversée d’un couloir avalancheux (cliquez sur l’image pour accéder à l’album complet)

Le Revard : par le golet de la Pierre

Départ du Pré Curlet (Trévignin) pour une randonnée « de proximité », et voir la tête du golet en été (le passage hivernal m’avait laissé un souvenir éprouvant, quoique bon). Nous croisons deux chasseurs au départ de la montée.

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