Mont Margériaz par le Golet et le Trou de l’Agneau

Baptême bauju pour Olivier, avec une rando de grande classe. Nous n’avons croisé personne jusqu’au sommet, puis le monde a commencé à arriver. Après une petite sieste au sommet, le froid nous invite à redescendre.

Le golet est quand-même moins impressionnant quand il n’est pas glacé… C’est juste dommage qu’il soit aussi court.

Les photos sont là

Traversée Pointe de Banc Plat >> Dent des Portes

La fois précédente, lorsque nous étions montés à la Pointe de Banc Plat, nous nous étions demandés si l’arête sud pouvait se faire. Après avoir constaté que oui sur Camptocamp, nous décidons donc d’y revenir pour traverser vers la Dent des Portes.

C’est ainsi que nous nous retrouvons à suivre le même sentier que précédemment, mais cette fois-ci chargés de la corde et des baudriers.

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Arcalod : Arête nord

Après une bonne montée en forêt nous permettant de prendre rapidement de l’altitude, nous débouchons dans le long vallon d’Orgeval et gagnons le col du même nom avant de basculer de l’autre côté. Nous suivons ensuite les falaises est de l’Arcalod (au rocher joliment sculpté quoiqu’un peu déversant), et atteignons une petite source au pied du col du Curtillet. Nous en profitons pour remplir les bouteilles puis montons lentement. Les pierriers et l’herbe haute rendent la progression malcommode.
Après la pause repas-sieste au col, nous nous encordons et attaquons. Nous cheminons au mieux en essayant de démêler les nombreuses traces qui s’entrecroisent, et atteignons le rappel qui, en un peu moins de 10 m, nous amène sur le flanc est duquel nous rattrapons le fil de l’arête.
Après le franchissement de la boîte aux lettres dans un concert de raclement de bâtons, nous arrivons au sommet, puis c’est la longue descente jusqu’au col d’Orgeval par la face est, et le long vallon avant d’arriver au parking à la frontale.
Au bilan, ce fut une belle sortie, jamais très difficile mais très intéressante. Voilà voilà… En fait, c’est chiant quand il ne se passe rien de particulier, j’ai rien à raconter après 😉

Pour voir les photos, c’est par là.

Ouverture du « Refuge »

Voilà… Après diverses réflexions, j’ai finalement décidé d’ouvrir un blog annexe à Montagnisme, « Le Refuge ».
Montagnisme est déjà en soi un blog. Mais les fonctionnalités du moteur de blog (WordPress) sont déjà occupées par la gestion des sorties en montagne, et je ne pouvais donc pas partager d’autres choses sans « diluer » le flux des sorties, l’objet principal du site principal. Je pouvais certes partager du contenu sur mon autre site, mais étant donné son caractère « semi-pro », je ne peux y publier que des informations et nouvelles liées à la technique en matière d’environnement, de logiciels libres ou de développement. Et pas grand chose en rapport avec mes opinions perso, des trucs qui m’amusent, me paraissent bien, sympa…
Alors que maintenant, ça va être très facile ! En plus, ce moteur dispose d’un mode de partage rapide de liens. Autant dire qu’avec le nombre de pages que j’ai souhaité partager, j’ai de quoi vous abreuver en liens pour des semaines !

Pour le moteur de blog, c’est Blogotext, développé par Timo Van Neerden.

Ailefroide – Plan des Durs : Rossinante

Tiens, une petite voie TA facile, et si on y allait ? C’est ainsi que, tout guillerets, nous nous retrouvons à suivre le sentier du Sélé jusqu’au pied du pierrier. Une fois au sommet (je passe sur la montée, assez usante), nous nous équipons et, topo en main, cherchons le départ de la voie. JMC nous dit de partir à gauche d’une écaille. Sur le principe, je veux bien, mais où que l’on soit, on est à gauche d’une écaille. Finalement, nous nous rendîmes compte que le nom était marqué au pied. Règle numéro 1 : en ouvrant les yeux, ça va beaucoup mieux.
Une fois la longueur finie (avec relais sur pin, R1 ayant à priori disparu), je m’engage dans la 2ème longueur (une marche facile) jusqu’au pied de la traversée à gauche.
Là, nous avons beau ouvrir les yeux à 2, impossible de trouver les pitons du relais. Après une longue hésitation, nous choisissons d’enquiller (et merci à Ger0 de m’avoir botté le c*l dans ce moment de doute). Tout s’enchaîne — plus ou moins — à merveille jusqu’à L5, où Ger0 se démet l’épaule. L6 marque le début de la débandade : je m’embrouille entre les explications du topo, la réalité du terrain, la longueur de corde encore disponible par rapport à ce qu’il me reste à faire et mon instinct ; et finis par monter une petite gorge pourrie pour ensuite traverser une dalle expo vers un pin salvateur à une dizaine de mètres en-dessous de R7.
De là, nous atteignons la vire du septième relais où, fatigués, nous décidons de descendre par l’échappatoire tracé sur le topo… Aaaargh ! Ce qui est indiqué comme un échappatoire pédestre ne l’est pas, et il nous faudra remonter pour rejoindre le relais du 3ème rappel. Après quelques jetés de corde dans les arbres, nous arrivons dans le couloir, que nous descendons jusqu’à une grosse pierre formant abri pour une petite pause, avant de reprendre notre marche vers le bas et le repos.