Traversée Pointe de Banc Plat >> Dent des Portes

La fois précédente, lorsque nous étions montés à la Pointe de Banc Plat, nous nous étions demandés si l’arête sud pouvait se faire. Après avoir constaté que oui sur Camptocamp, nous décidons donc d’y revenir pour traverser vers la Dent des Portes.

C’est ainsi que nous nous retrouvons à suivre le même sentier que précédemment, mais cette fois-ci chargés de la corde et des baudriers.

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Arcalod : Arête nord

Après une bonne montée en forêt nous permettant de prendre rapidement de l’altitude, nous débouchons dans le long vallon d’Orgeval et gagnons le col du même nom avant de basculer de l’autre côté. Nous suivons ensuite les falaises est de l’Arcalod (au rocher joliment sculpté quoiqu’un peu déversant), et atteignons une petite source au pied du col du Curtillet. Nous en profitons pour remplir les bouteilles puis montons lentement. Les pierriers et l’herbe haute rendent la progression malcommode.
Après la pause repas-sieste au col, nous nous encordons et attaquons. Nous cheminons au mieux en essayant de démêler les nombreuses traces qui s’entrecroisent, et atteignons le rappel qui, en un peu moins de 10 m, nous amène sur le flanc est duquel nous rattrapons le fil de l’arête.
Après le franchissement de la boîte aux lettres dans un concert de raclement de bâtons, nous arrivons au sommet, puis c’est la longue descente jusqu’au col d’Orgeval par la face est, et le long vallon avant d’arriver au parking à la frontale.
Au bilan, ce fut une belle sortie, jamais très difficile mais très intéressante. Voilà voilà… En fait, c’est chiant quand il ne se passe rien de particulier, j’ai rien à raconter après 😉

Pour voir les photos, c’est par là.

Ailefroide – Plan des Durs : Rossinante

Tiens, une petite voie TA facile, et si on y allait ? C’est ainsi que, tout guillerets, nous nous retrouvons à suivre le sentier du Sélé jusqu’au pied du pierrier. Une fois au sommet (je passe sur la montée, assez usante), nous nous équipons et, topo en main, cherchons le départ de la voie. JMC nous dit de partir à gauche d’une écaille. Sur le principe, je veux bien, mais où que l’on soit, on est à gauche d’une écaille. Finalement, nous nous rendîmes compte que le nom était marqué au pied. Règle numéro 1 : en ouvrant les yeux, ça va beaucoup mieux.
Une fois la longueur finie (avec relais sur pin, R1 ayant à priori disparu), je m’engage dans la 2ème longueur (une marche facile) jusqu’au pied de la traversée à gauche.
Là, nous avons beau ouvrir les yeux à 2, impossible de trouver les pitons du relais. Après une longue hésitation, nous choisissons d’enquiller (et merci à Ger0 de m’avoir botté le c*l dans ce moment de doute). Tout s’enchaîne — plus ou moins — à merveille jusqu’à L5, où Ger0 se démet l’épaule. L6 marque le début de la débandade : je m’embrouille entre les explications du topo, la réalité du terrain, la longueur de corde encore disponible par rapport à ce qu’il me reste à faire et mon instinct ; et finis par monter une petite gorge pourrie pour ensuite traverser une dalle expo vers un pin salvateur à une dizaine de mètres en-dessous de R7.
De là, nous atteignons la vire du septième relais où, fatigués, nous décidons de descendre par l’échappatoire tracé sur le topo… Aaaargh ! Ce qui est indiqué comme un échappatoire pédestre ne l’est pas, et il nous faudra remonter pour rejoindre le relais du 3ème rappel. Après quelques jetés de corde dans les arbres, nous arrivons dans le couloir, que nous descendons jusqu’à une grosse pierre formant abri pour une petite pause, avant de reprendre notre marche vers le bas et le repos.

Ailefroide – La Draye : Ein, Zwei, Draye

Nous nous sommes arrêtés après les six premières longueurs, et sommes redescendus par les rappels de « Laissez bronzer les cadavres au soleil », où nous avons partiellement changé les sangles des rappels (RP1, 2, 3, 5).

Après un départ pas très matinal, nous rejoignons le pied de la voie. Bonne surprise : nous sommes seuls sur tout le secteur.
Le rocher est excellent et bien adhérent, l’équipement correct : que demander de plus ? Quelques degrés de moins, peut-être, vu le cagnard… Mais sinon, pour ce qu’on en a fait, c’est une très belle voie.
Nous nous sommes certes arrêtés à la première partie, mais je ne la trouve pas si « herbeuse » et « champêtre » que veut bien le dire JMC. Ce n’est certes pas un temple de la verticalité, mais l’escalade y a été continue.

Approche de la Contamine-Mazeaud au Triangle du Tacul

« Bon, c’est censé se dégager dans la matinée », qu’on se dit sur le parking. L’Aiguille du Midi est complètement dans les nuages, il pleut sur les Aiguilles Rouges, tout va bien… On va quand-même monter, on verra bien.

Vers la moitié du premier tronçon, nous entendons un petit bruit sur la cabine. « Plic plic plic », que fait le petit bruit.

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